dimanche 27 juin 2010
lien yoga à Paris
Voici un espace pour se détendre à Paris avec beaucoup d'énérgie positive: http://www.shakti-studio.fr/
lundi 5 octobre 2009
Bhagavad Gita
"Celui qui voit l'inaction dans l'action et l'action dans l'inaction, est un sage parmi les hommes; c'est un yogi. Il accomplit toutes les actions." (Le yoga de la sagesse, quatrième entretien, v.18)
Bhakti yoga
"Bhakti consiste à reposer en Dieu. Bhakti est le flux de dévotion pareil au flux d'une rivière. (...) Bhakti est l'amour pour l'amour. L'adepte veut Dieu et Dieu seulement. Il n'y a là aucunne atteinte égoïste, ni crainte non plus. (...) Bhakti peut être pratiquée en toutes circonstances et par tous. Ni l'érudition, ni une austère pénitence, ni la lecture des Vedas, ni un intellect brillant ne sont nécessaires pour atteindre Bhakti. Il faut seulement se souvenir constant et vivant de Dieu associé à la foi. C'est la raison que pour laquelle la voie de bhakti est accessible à tous." (Swami Sivananda, Félicité Divine)
Le karma
"Karma est un terme sanskrit qui signifie action ou acte. Toute action physique ou mentale est du karma. Une pensée est du karma mentale. Le karma est la somme totale de nos actions dans cette vie et dans les vies précédentes. Karma ne signifie pas seulement action mais aussi le résultat d'une action. Elle participe de l'action et ne peut pas être détachée.
La loi du karma implique la loi de la causalité. Où il y a une cause, il doit se produire un effet. La graine est la cause de l'arbre, qui en est l'effet. L'arbre produit des graines et en devient la cause. La cause se trouve dans l'effet et l'effet se trouve dans la cause. La succession des causes et des effets forme une chaîne sans fin." (Swami Sivananda, Felicité Divine, p.171)
dimanche 20 septembre 2009
Valeur Thérapeutique des Exercices Yoguiques
"Les asanas entretiennent la souplesse des muscles et l'élasticité de la colonne vertébrale. Elles développent les facultés mentales et la capacité pulmonaire, renforcent les organes internes et confèrent une plus grande longévité. La pratique des asanas du yoga augmente l'oxygénation du sang et stoppe l'accumulation du sang veineux. le corps déborde d'énergie. les centres nerveux et la moelle épinière sont revigorés. La mémoire s'améliore. L'intelligente s'affine. L'intuition se développe."
(Swami Sivananda, Félicité Divine, p.27)
Les Asanas du Yoga
"La culture yoguique se divise en huit angas (membres ou étapes): yama, niyama, asana, pranayama, pratyahara, dharana, dhyana et samadhi. Les deux premiers sont yama (observances) et niyama (restrictions). Les asanas constituent le troisième anga de l'asthanga yoga, tandis que le pranayama forme le quatrième. Si les fondantions d'un bâtiment ne sont pas solides, la superstructure s'effondrera en un rien de temps. de même, pour profiter pleinement des bienfaits spirituels des asanas ne peut pas avancer réellement dans les pratiques yoguiques supérieures. Ce n'est que lorsque l'on maîtrise les asanas que l'on peut véritablement tirer profit du pranayama."
(Swami Sivananda, p.25, Félicité Divine)
Discours de remerciement
"Chers Swamis,
En ce dernier jour du TTC, nous souhaitons vous remercier pour l’accueil que vous nous avez réservé, l’enseignement que vous nous avez transmis, les soins que vous nous avez prodigués, pour tout l’amour que vous nous avez donné.
Nous avons souhaité vous remercier dans la tradition indienne, avec des fleurs.
Et nous voudrions vous dire aussi à quel point chaque jour, chaque moment, chaque instant de ce TTC a été inoubliable.
Le réveil était inoubliable. Flash-back. Nous baignons dans le bonheur, nous entendons les cloches célestes, O bonheur ! Nous sommes certainement arrivés au paradis ! Mais non, c’est Sébastien qui agite sa cloche furieusement dans l’espoir de nous tirer de notre tamas. Om Namah Shivaya 5h30, Om Namah Shivaya 5h30, Om Namah Shivaya 5h30 ! Oui, d’accord, on va le savoir que l’avenir est à ceux qui se lèvent tôt !
Même la douche, cet acte en apparence si banal de la vie quotidienne, prend ici des allures divines. La sadhana apprend à voir l’absolu derrière les phénomènes, et nous devenons des statues sous un flot de lait.
La promenade silencieuse était inoubliable. Tout d’abord, un soulagement inexprimable pour nos bas du dos plus que meurtris par des heures de posture assise plus ou moins maîtrisée. Puis un détail, un insecte, une fleur, une couleur, un sourire, un regard, une saveur, un bruit, la caresse du vent, une fraîcheur, une chaleur, une odeur, une forme, une étoile, une étincelle, le bourdonnement d’une libellule, le mouvement d’une plume qui vole, d’une grenouille… Avant, nous ne voyions pas les choses ainsi.
Les asanas du matin ont été inoubliables. Peu importe la posture, la tension, l’énergie ou la paresse. A tout moment, nous bravions l’apesanteur. Ces meilleurs mouvements de la journée, grâce à nos swamis si exigeants, nous font passer de l’état presque minéral d’une matinée froide au subtil éther ressenti dans chaque cellule qui nous compose. Le braiement de l’âne en fin de cours nous ramène gaiement à sur terre.
Enfin, il est 10h ! Les repas, bien sûr, furent inoubliables. Réglés comme une horloge ! Ne poussez pas, il y en aura pour tout le monde ! Tous ces mets, colorés et délicieux de la soupe aux desserts, éminemment sattviques, offerts par la Mère nature et l’amour de swami Anapurna et de tous les karma yogis. Merci de nous avoir nourris avec tant d’amour.
Le karma yoga fut inoubliable. Nous servons les autres, nous sommes à leur écoute en nous concentrant sur le divin, en lui dédiant toutes nos actions sans rien attendre en retour, et donnons ainsi à notre cœur son véritable souffle et son existence dans le temple du Soi. Dans la cuisine, l’ambiance est à la fête. Nous chantons à tue-tête, le prana coule à travers les kirtans et anime les petits légumes qui à leur tour nous nourriront.
Les cours de Bhagavad Gita ont été inoubliables. Après le repas, et le karma yoga, quel effort pour le cerveau de résister au sommeil ! Mais quelle récompense pour le cœur d’écouter le chant du Seigneur interprétés par de si célestes swamis.
Les cours de philosophie ont été inoubliables. Swami Kailasananda nous a guidés doucement mais sûrement dans la forêt des boumikhas, nous a fait gravir une par une les marches de la connaissance de chaque étape du raja yoga, et nous a entraînés dans les multiples spirales de la kundalini, et de son ascension vertigineuse. La sadhana devient une aventure passionnante, agrémentée de multiples histoires qui nourrissent notre intelligence, notre imagination, et surtout notre âme. Merci pour cet enseignement si riche et transmis avec tant d’amour.
Les asanas de l’après-midi ont été inoubliables. Quand swami Atananda nous démontrait les postures les plus compliquées, Brahman, Atman et les mille et une incarnations des myriades de déités indiennes nous semblaient plus accessibles. Et quel plaisir d’entendre à nos oreilles « tournez la couisse », « changez la côté », et lorsque nous entendions « ça donne beaucoup dou plaisir », nous souffrions plus que jamais !
Enfin, libération, la relaxation finale ! Nous sommes allongés sous nos couvertures et une douce voix nous entraîne vers l’apaisement total du corps et du mental. Soudain, le bruit sourd d’un ronflement lointain interrompt ce moment inoubliable, le pincement de notre gros orteil nous reconnecte avec notre conscience. Nous sommes les auteurs de cette action dérangeante qui nous poursuivra certainement toute notre vie et nos vies prochaines.
Les méditations du soir furent inoubliables. Assis en posture de méditation, nous tentons de nous concentrer sur notre mantra. Les swamis semblent déjà en méditation profonde, imperturbables. Soudain, tous nos sens sont en alerte. Le moindre petit bruit de jambe se décollant du tapis nous agace. Le voisin qui s’agite en soupirant nous indique l’ébullition mentale qui règne dans la pièce ? pas de doute, nous sommes loin de ressembler à nos maîtres !
Les kirtans furent inoubliables. Le meilleur moment de la journée ! Quelle joie de pouvoir chanter faux à pleins poumons, et savoir sa voix mêlée à celle des autres, en ayant le privilège de contempler les portraits radieux des maîtres.
Les pujas furent inoubliables. Elles nous ont permis de découvrir les traditions indiennes pour invoquer les dieux afin de les inviter parmi nous pour nous aider dans notre sadhana. Notre prêtre nous a pardonnés notre ignorance totale et avec un grand sourire a guidé même les swamis dans les bons gestes : ne pas brûler les grains de riz, ne pas marcher sur le prassad… Et lorsqu’il a annoncé avec brio que nous étions arrivés au 500ème nom de Durga, la foule a soupiré à l’unisson. Avec joie ? Avec anticipation ? Avec un grain de désarroi ? Mais nous somme aujourd’hui les heureux récipiendaires de ces 1000 noms.
Et à tout instant, dans ce cadre idyllique, où les constantes méditations ont purifié chaque espace, nous nous retrouvons tous comme une même famille, guidés par de merveilleux swamis, inspirant la sagesse et la persévérance. En tente, en caravane ou au château, les toits sont différents, mais le cœur est le même.
A l’instant de partir, nous nous souvenons du vers de la Bhagavad Gita : « Le yoga est la rupture de l’union avec la douleur ». C’est donc dans la joie que nous continuons notre chemin, et même s’il nous reste 5873 vies devant nous pour atteindre la libération, nous les vivrons dans la foi et l’enthousiasme.
Merci, de la part de nous tous, du fond du cœur."
En ce dernier jour du TTC, nous souhaitons vous remercier pour l’accueil que vous nous avez réservé, l’enseignement que vous nous avez transmis, les soins que vous nous avez prodigués, pour tout l’amour que vous nous avez donné.
Nous avons souhaité vous remercier dans la tradition indienne, avec des fleurs.
Et nous voudrions vous dire aussi à quel point chaque jour, chaque moment, chaque instant de ce TTC a été inoubliable.
Le réveil était inoubliable. Flash-back. Nous baignons dans le bonheur, nous entendons les cloches célestes, O bonheur ! Nous sommes certainement arrivés au paradis ! Mais non, c’est Sébastien qui agite sa cloche furieusement dans l’espoir de nous tirer de notre tamas. Om Namah Shivaya 5h30, Om Namah Shivaya 5h30, Om Namah Shivaya 5h30 ! Oui, d’accord, on va le savoir que l’avenir est à ceux qui se lèvent tôt !
Même la douche, cet acte en apparence si banal de la vie quotidienne, prend ici des allures divines. La sadhana apprend à voir l’absolu derrière les phénomènes, et nous devenons des statues sous un flot de lait.
La promenade silencieuse était inoubliable. Tout d’abord, un soulagement inexprimable pour nos bas du dos plus que meurtris par des heures de posture assise plus ou moins maîtrisée. Puis un détail, un insecte, une fleur, une couleur, un sourire, un regard, une saveur, un bruit, la caresse du vent, une fraîcheur, une chaleur, une odeur, une forme, une étoile, une étincelle, le bourdonnement d’une libellule, le mouvement d’une plume qui vole, d’une grenouille… Avant, nous ne voyions pas les choses ainsi.
Les asanas du matin ont été inoubliables. Peu importe la posture, la tension, l’énergie ou la paresse. A tout moment, nous bravions l’apesanteur. Ces meilleurs mouvements de la journée, grâce à nos swamis si exigeants, nous font passer de l’état presque minéral d’une matinée froide au subtil éther ressenti dans chaque cellule qui nous compose. Le braiement de l’âne en fin de cours nous ramène gaiement à sur terre.
Enfin, il est 10h ! Les repas, bien sûr, furent inoubliables. Réglés comme une horloge ! Ne poussez pas, il y en aura pour tout le monde ! Tous ces mets, colorés et délicieux de la soupe aux desserts, éminemment sattviques, offerts par la Mère nature et l’amour de swami Anapurna et de tous les karma yogis. Merci de nous avoir nourris avec tant d’amour.
Le karma yoga fut inoubliable. Nous servons les autres, nous sommes à leur écoute en nous concentrant sur le divin, en lui dédiant toutes nos actions sans rien attendre en retour, et donnons ainsi à notre cœur son véritable souffle et son existence dans le temple du Soi. Dans la cuisine, l’ambiance est à la fête. Nous chantons à tue-tête, le prana coule à travers les kirtans et anime les petits légumes qui à leur tour nous nourriront.
Les cours de Bhagavad Gita ont été inoubliables. Après le repas, et le karma yoga, quel effort pour le cerveau de résister au sommeil ! Mais quelle récompense pour le cœur d’écouter le chant du Seigneur interprétés par de si célestes swamis.
Les cours de philosophie ont été inoubliables. Swami Kailasananda nous a guidés doucement mais sûrement dans la forêt des boumikhas, nous a fait gravir une par une les marches de la connaissance de chaque étape du raja yoga, et nous a entraînés dans les multiples spirales de la kundalini, et de son ascension vertigineuse. La sadhana devient une aventure passionnante, agrémentée de multiples histoires qui nourrissent notre intelligence, notre imagination, et surtout notre âme. Merci pour cet enseignement si riche et transmis avec tant d’amour.
Les asanas de l’après-midi ont été inoubliables. Quand swami Atananda nous démontrait les postures les plus compliquées, Brahman, Atman et les mille et une incarnations des myriades de déités indiennes nous semblaient plus accessibles. Et quel plaisir d’entendre à nos oreilles « tournez la couisse », « changez la côté », et lorsque nous entendions « ça donne beaucoup dou plaisir », nous souffrions plus que jamais !
Enfin, libération, la relaxation finale ! Nous sommes allongés sous nos couvertures et une douce voix nous entraîne vers l’apaisement total du corps et du mental. Soudain, le bruit sourd d’un ronflement lointain interrompt ce moment inoubliable, le pincement de notre gros orteil nous reconnecte avec notre conscience. Nous sommes les auteurs de cette action dérangeante qui nous poursuivra certainement toute notre vie et nos vies prochaines.
Les méditations du soir furent inoubliables. Assis en posture de méditation, nous tentons de nous concentrer sur notre mantra. Les swamis semblent déjà en méditation profonde, imperturbables. Soudain, tous nos sens sont en alerte. Le moindre petit bruit de jambe se décollant du tapis nous agace. Le voisin qui s’agite en soupirant nous indique l’ébullition mentale qui règne dans la pièce ? pas de doute, nous sommes loin de ressembler à nos maîtres !
Les kirtans furent inoubliables. Le meilleur moment de la journée ! Quelle joie de pouvoir chanter faux à pleins poumons, et savoir sa voix mêlée à celle des autres, en ayant le privilège de contempler les portraits radieux des maîtres.
Les pujas furent inoubliables. Elles nous ont permis de découvrir les traditions indiennes pour invoquer les dieux afin de les inviter parmi nous pour nous aider dans notre sadhana. Notre prêtre nous a pardonnés notre ignorance totale et avec un grand sourire a guidé même les swamis dans les bons gestes : ne pas brûler les grains de riz, ne pas marcher sur le prassad… Et lorsqu’il a annoncé avec brio que nous étions arrivés au 500ème nom de Durga, la foule a soupiré à l’unisson. Avec joie ? Avec anticipation ? Avec un grain de désarroi ? Mais nous somme aujourd’hui les heureux récipiendaires de ces 1000 noms.
Et à tout instant, dans ce cadre idyllique, où les constantes méditations ont purifié chaque espace, nous nous retrouvons tous comme une même famille, guidés par de merveilleux swamis, inspirant la sagesse et la persévérance. En tente, en caravane ou au château, les toits sont différents, mais le cœur est le même.
A l’instant de partir, nous nous souvenons du vers de la Bhagavad Gita : « Le yoga est la rupture de l’union avec la douleur ». C’est donc dans la joie que nous continuons notre chemin, et même s’il nous reste 5873 vies devant nous pour atteindre la libération, nous les vivrons dans la foi et l’enthousiasme.
Merci, de la part de nous tous, du fond du cœur."
* Merci à Siva Kami pour envoyer le discours et Arjuna.
mercredi 16 septembre 2009
mardi 15 septembre 2009
Méditation
"La méditation est le maintien d'un courant incessant de conscience divine. Toutes les pensées liées au monde sont eliminées du mental. Le mental est empli, saturé de pensées divines, de gloire divine et de présence divine. " Swami Sivananda, (Félicité Divine)
lundi 14 septembre 2009
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